• Chamonix

     

    Chamonix 

     

    Je me souviens que la route traverse d'abord les villages de Passy, St Gervais-les-Bains et les Houches. Et quand on entre dans Chamonix on est d'abord saisi par les montagnes, car la ville est dans le creux d'une vallée encadrée de versants tellement plus grands qu'elle. Je remarquai aussi les câbles du téléphérique qui mènent à l’aiguille du midi. C'est de là que le randonneur pourra marcher vers le Mont-Blanc.

    Je me souviens d'une rue dans le centre ville, elle était réservée aux piétons et aux voitures de livraison, je revois les petites boutiques, la boulangerie, le magasin Super U. Je me souviens encore de la rue de la Gare où une année il y avait eu une fête regroupant tous les commerçants, chacun derrière son stand, et la foule des badauds partout autour. Le soir, il y avait eu un bal dansant.

    Je me souviens qu'il y a aussi une patinoire, et qu'elle est toujours fermée. À côté, c'est une piscine avec un toboggan !

    Je n'oublie pas qu'il y a une deuxième gare, plus petite, la gare de la mer de glace, avec un train qui file dans la montagne, suivant le relief. On regarde par la fenêtre, c'est une vue plongeante sur la vallée. J’ai peur du vide et mes parents aussi. La ville paraît minuscule, les voitures et les gens sont des points de couleurs. Au terminus, tout au bout, c'est-à-dire tout en haut, on est accueilli par un magasin de souvenirs où sont vendus des cartes postales, des bols, des porte-clés, et d'autres babioles pour les touristes.

    J'entends encore mes parents me dire : « Voilà, c’est la mer de glace ! ». Alors, j'ai vu une énorme plaque de glace couleur blanc-gris qui avait des crevasses profondes. Et des gens qui marchaient dessus. Il y avait une grotte et, avec mes parents, nous l'avons visitée. Mieux vaut être bien couvert, car il y fait très froid. On est entré, il faisait sombre, c'était impressionnant. Le thème : Obélix et Astérix. Ils étaient sculptés dans la glace. Il y avait aussi des fauteuils, une table et des chaises, tout cela reconstitué, sculpté dans la glace. La visite terminée, plus qu'à reprendre le train, descendre vers la vallée.

    À la belle saison on peut pratiquer la « luge d'été ». Il faut emprunter le télésiège, mettre les deux luges à l'arrière ; une fois en haut, on choisit entre deux circuits. L'un est plus lent, c’est la tortue, et l'autre est plus rapide, c’est le lièvre. Quand on s’assoit dans la luge, il y a un frein au milieu, pour ralentir. Il n'y plus qu'à se laisser glisser, avec les sensations.

    L'été, on partait en randonnée. J'y ai pris goût. J’adore encore me promener dans la montagne. Je prends des petits chemins qui grimpent entre les herbes et les rochers, il y a des bancs pour s’asseoir et regarder le paysage. Des petites cascades d’eau chantent dans le paysage, et des plus grandes. Notre regard croise parfois celui des animaux : des moutons ou des chèvres, ou d'autres. Au fur et à mesure qu’on monte, on marche plus près du bord, au-dessus du vide. Mieux vaudrait ne pas avoir le vertige. Mais en haut, l'air est plus pur, et toutes les odeurs de la nature nous envahissent.

    Sandrine


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  • Commentaires

    1
    christine
    Dimanche 14 Décembre 2014 à 22:19

    Sandrine, elle donne bien à voir la ville, toute petite et la montagne immense et variée... J'ai vu le texte se faire ; il a bien avancé...

     

    Christine

    2
    BH
    Lundi 9 Mars 2015 à 09:46

    fonte des glaces où s'en vont les reflets, Sylvain Tesson

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