• Mon petit frère

     

    Mon petit frèreMon petit frère, Thomas, c’est toute ma vie. On a grandi ensemble, lui et moi, et notre relation est fusionnelle. J’ai toujours été là pour lui dans tous les bons moments comme dans tous ceux qui l’était moins. Déjà, quand il était bébé, c’est moi qui lui donnais le biberon. Avec l’aide de maman, je lui changeais sa couche. À l’âge de cinq ans, Thomas est tombé de son vélo. Il saignait beaucoup et c’est moi qui avais mal à sa place. Il disait : « Mais moi j’ai pas mal, alors pourquoi tu pleures lorsque c’est moi qui tombe ? » Et maman disait en rouspétant : « Arrête de pleurer à la place de ton frère ! » Et je disais : « Mais maman j’ai mal pour lui ! » Lui et moi, on s’est toujours senti à merveille. À rigoler comme deux fous. On dormait dans le même lit dans ma chambre, on ne voulait pas se quitter. Le matin, je le réveillais et je lui disais : « C’est l’heure d’aller à l’école. » Il se préparait tout seul, avec maman je l’emmenais à l’école. La journée finie, on allait le chercher et on rentrait à la maison. On jouait toujours au loup cache-cache ; je le trouvais, et lui aussi, il me trouvait. Mon petit frère, c’est toute ma vie et c’est mon sang. Je ne peux pas me séparer de lui, et lui non plus. On ne peut pas être une semaine sans se voir, c’est totalement IMPOSSIBLE ! On est fait pour vivre ensemble et rester l’un à côté de l’autre. Quand je suis parti chez maman à Monplaisir, on rigolait tous les soirs, on se cherchait mutuellement tous les deux et on était mort de rire à chaque fois. Et quand j’avais mon petit copain chez ma mère, mon petit frère était déçu de ne pas pouvoir dormir avec moi, alors le matin il frappait et quand je disais oui il venait sauter dans le lit et se mettait toujours entre nous deux. Et quand je suis partie il a vraiment été déçu que je parte de la maison vivre avec mon copain. On ne se voyait plus comme avant. Je n’avais plus mon petit frère pour m’embêter, j’étais assez triste d’être partie de chez maman. Et de temps en temps j’allais chez maman y dormir pour retrouver ma famille et mon petit frère. Ou alors c’est lui qui venait à la maison, il dormait dans la chambre d’amis. Et unjour il me demande s’il pouvait venir dormir la semaine chez nous, notre maison est plus proche de son collège, je lui ai dit : « Tout dépend de maman, si elle est d’accord », et maman a dit « Mais oui, va chez ta sœur. » Alors, Thomas était bien content de venir à la maison. Quand il va se coucher, j’ai le droit d’avoir un © franKarl, 2009 (http://frankarl.blogspot.fr/)petit bisou et pareil quand il part au collège. Ma vie mon petit frère ! Et vu que mon petit frère travaillait bien à l’école, il voulait un chat. Alors on nous a donné une chatte et on l’a appelée : Gina. Thomas est avec moi un enfant pourri gâté. Je veux qu’il soit heureux, mon petit frère. Puisque je suis sa grande sœur, je dois le rendre heureux. Pour son anniversaire je lui ai promis une chevalière, donc je vais la lui acheter et la lui offrir. Mon petit frère joue au basket, il veut devenir basketteur professionnel. Aujourd’hui, a seulement quatorze ans, il mesure un mètre quatre-vingt-dix. Je ne sais pas s’il va réussir mais, si la NBA fait appel à lui, il devra quitter le Maine-et-Loire, alors je serai hyper-triste sans ma vie, mon petit frère.

      Laura

     

     

     

     


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  • Commentaires

    1
    christine
    Dimanche 14 Décembre 2014 à 22:17

    Beaucoup d'amour et d'humour. Merci. 

     

    Christine

    2
    bh
    Mercredi 18 Mars 2015 à 18:54

    Un seul être vous manque et tout est dépeuplé (Lamartine) mais rien n'empêche de repeupler ce qui manque

    Texte intimiste, qui oscille entre le passé le présent, comme c''est le cas de toutes relation humaine et ce que votre texte rend

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