• Sarah

    Sarah

      

    Une petite fille très gentille aux joues roses, et qui aimait beaucoup les chats, se promenait dans la forêt. Elle s'appelait Sarah. Tout en se baladant au milieu des arbres, elle jouait. Soudain, entre deux buissons, apparut un chat, petit et seul dans une si grande forêt. Sarah se dit qu’il était probablement abandonné. De couleur blanche et grise, il lui parut vraiment très mignon, mais elle devinait aussi qu’il avait très soif et mourait de faim. D’ailleurs, il miaulait sans cesse : « miaou, miaou ! » ; alors Sarah prit le chat et le mit sous sa veste, car il faisait froid. Elle l'amena tout d'abord chez sa mamie Lucette. « Bonjour mamie ! » Et elle lui montra le chat qui miaulait encore, si bien que mamie s'écria : « Il faut le nourrir, ce pauvre petit chat ! » et elle se dirigea vers la cuisine où elle trouva un reste de viande hachée qu'elle lui mit dans une petite gamelle. Et aussi de l'eau. Le chaton se dirigea tout de suite vers son repas. Mamie dit à Sarah : « Es-tu sûr que ta maman acceptera le chat ? » Alors, Sarah commença à craindre la réaction de sa maman dans le cas où elle lui ramènerait l'animal. En attendant, Sarah dit à sa mamie : « Lucette, as-tu préparé mon biscuit préféré, un quatre-quarts aux pommes ? »
    – Oui, j'en ai justement préparé un pour toi, dit sa grand-mère.
    Explosant de joie, Sarah sauta sur le gâteau, le dévora.

    C’est alors que la sonnette retentit. « Dring ! » Sarah s'écria : « C'est maman ! Mamie Lucette, va ouvrir la porte à maman ! » Ginette venait d’un cours de théâtre et elle était très énervée car elle venait de se casser la binette avec sa mobylette, et mamie Lucette pouffait de rire. Mais Ginette se défendait : « Ce n'est pas drôle de jouer cette pièce, surtout que je dois jouer un rôle en étant entourée de vieilles casseroles. » Elle rentra alors dans une colère… Et voici qu’elle aperçoit le chat. Doublement furieuse, elle hurla : « Qui a amené ce maudit chat ? » Sarah avoua que c’était elle, alors sa maman l’attrapa et la frappa encore et encore. Car maman Ginette était une maman très sévère qui, par ailleurs, ne s'occupait pas beaucoup de sa fille. Et c’est pour cela que la petite fille aux joues roses vivait chez sa grand-mère. Maintenant elle pleurait de tous ces coups qu’elle avait reçus. Puis elle prit le chaton dans ses bras et le blottit contre elle, à moins que ce ne fut-elle qui se blottit contre lui. Elle murmura quelques mots à l’oreille de son protégé : « Ne t’inquiète pas ! Viens, on va s'enfuir ! » Et elle ouvrit la fenêtre, l’escalada avant de la franchir et de repartir en direction de la forêt, à grands pas, avec le chat. C’était la nuit noire et Sarah, les larmes aux yeux, avançait sans changer de direction. Elle marchait, marchait sans jamais s'arrêter.

    Cindy

     


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  • Commentaires

    1
    bh
    Lundi 9 Mars 2015 à 14:05

    une petite fille et un chat qui s'en allaient tout seuls, à nous la liberté.Elle  marchait, marchait, mais 40000 km plus loin, hélas! elle revit Ginette.  j'ai lu votre texte comme un mélange de sérieux et d'enjoué.

     

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